REVUE DE PRESSE DU 08 OCTOBRE 2024
1- Législatives : Le format traditionnel du bulletin de vote maintenu pour les législatives anticipées (ministre)
Le bulletin de vote traditionnellement utilisé lors des scrutins des différentes élections au Sénégal sera maintenu pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain, a indiqué, lundi, à Dakar, le ministre de l’Intérieur, général Jean Baptiste Tine, à l’issue d’une rencontre avec les acteurs politiques et la société civile.
“Il n’y a pas eu de consensus sur la question, donc nous restons définitivement sur le format du bulletin de vote traditionnel. Il n’y a pas de débat à poser, donc pas de changement sur le format du bulletin de vote”, a-t-il tranché, rapporte l’APS.
Le général Tin présidait lundi après-midi la troisième réunion avec la société civile et les acteurs politiques, dans le cadre des préparatifs des législatives anticipées du 17 novembre. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des discussions préparatoires et des consultations permanentes avec les différentes parties prenantes en perspective de ces élections.
2- Éducation : Moustapha Mamba Guirassy ”très satisfait” de la rentrée des classes
Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy, s’est dit ”très satisfait dans l’ensemble” de la rentrée des classes 2024-2025 , après une visite lundi de quelques établissements scolaires de l’académie de Dakar.
”Dans l’ensemble, nous sommes très satisfaits. Les écoles sont prêtes, les enfants sont prêts et les enseignants sont au rendez-vous. L’innovation majeure est que, cette année, nous avons demandé au niveau central de se déployer partout au niveau de la région de Dakar, aux inspecteurs d’académie et aux inspecteurs de l’éducation et de la formation, de faire pareil dans les autres régions et départements”, a dit le ministre, relate l’APS.
Moustapha Guirassy a souligné que malgré les départs massifs d’enseignants dans certaines régions (200 à 300), ”une approche extrêmement importante a été initiée par le ministère pour garantir le même nombre d’enseignants afin de permettre l’effectivité du +oubi tay-Jang tay+”.
3- DGE : 41 listes ont été retenues pour participer aux législatives anticipées
Pour les élections législatives du 17 novembre prochain, seules 41 listes ont été retenues après les vérifications des dossiers par la commission de réception à la Direction générale des élections. Ainsi, 8 ont été rejetées sur les 49 dossiers déposés. À noter que les recalés ont 24 h pour faire leur recours au niveau du Conseil constitutionnel avant la publication de la liste définitive, renseigne Dakaractu.
4- Conseil constitutionnel : la coalition « Takku Wallu Sénégal » a déposé une réclamation contre la tête de liste de Pastef, Ousmane Sonko
L’avocat à la cour, Me. Antoine MBENGUE, agissant pour le compte de la coalition Takku Wallu Senegal (TWS), a déposé une « réclamation au Conseil constitutionnel contre Ousmane SONKO, candidat et tête de liste investi sur la liste nationale de la coalition PASTEF aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 », informe Dakaractu.
La requête déposée au Conseil constitutionnel est accompagnée de l’arrêté n° 024785 du 7 octobre 2024 portant publication des déclarations de candidatures reçues en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 et de la liste des titulaires de PASTEF au scrutin proportionnel.
5- « Carnage financier » sous Macky Sall : Birame Soulèye Diop en rajoute une couche
Une semaine après le Premier ministre, Ousmane Sonko, le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop, suggère que sous Macky Sall, l’opacité était une pratique courante dans la gestion des finances publiques. Il révèle que dans son secteur, par exemple, 38 des 44 contrats signés entre 2019 et 2023 n’ont pas fait l’objet d’appel d’offres. Ceux-ci ont été conclus par entente directe, rapporte Seneweb.
« C’est le ministre qui choisit avec qui il travaille, schématise Birame Soulèye Diop dans des propos tenus samedi au lycée Malick Sy de Thiès, en mage de la journée ‘Setal Sunu Reew’, et repris par Vox Populi. Ce sont ainsi 5400 milliards de francs Cfa qui sont engagés sur les 5900 milliards. Ce qui veut dire que ce qui est passé par appels d’offres, c’est juste 12%. »
Le ministre de l’Énergie de s’interroger : « Comment peut-on prendre 5400 milliards et les mettre dans des contrats qui ont été signés sur la base de choix personnels, mais pas d’appels à concurrence qui auraient pu permettre d’avoir le meilleur coût pour une meilleure qualité de travail ? Voilà ce qu’on a trouvé ici et il se trouve des gens qui disent que ce n’est pas vrai, que les chiffres qu’on a donnés ne sont pas vrais. »
Sencaféactu