MAIRIE DE BARCELONE : Manuel Valls officiellement candidat
L’ancien Premier ministre français Manuel Valls a officialisé ce mardi 25 septembre sa candidature à la mairie de Barcelone pour les municipales de mai prochain. Il a annoncé qu’il allait démissionner de son poste de député en France.
Le slogan qui illustrait son tract aux élections législatives en France en 2017 appartient désormais au passé. « Toujours avec vous ! », y proclamait Manuel Valls aux habitants de l’Essonne.
Après avoir entretenu le suspense pendant des semaines, l’ancien locataire de la mairie d’Evry, dans la région parisienne, a officialisé sa candidature à celle de Barcelone depuis le Centre de culture contemporaine de la capitale catalane. « Je veux être le prochain maire de Barcelone », a déclaré l’ex-chef du gouvernement français, né ici il y a 56 ans. Il a annoncé dans la foulée qu’il renoncera dès la semaine prochaine à toutes ses activités politiques en France et que, quel que soit le résultat de cette élection, il resterait vivre dans la deuxième ville d’Espagne.
Aucune grande figure politique catalane n’était présente pour assister à cette officialisation, a constaté notre correspondante à Barcelone, Elise Gazengel. Même les dirigeants de Ciudadanos, ce parti de droite qui l’avait invité à se présenter son leur étiquette, étaient absents.
En créant sa propre plateforme citoyenne, Manuel Valls veut créer son propre électorat pour les municipales de mai 2019. En critiquant la maire actuelle, Ada Colau, qu’il accuse d’un manque de fermeté, le nouveau candidat a posé dès le départ ses premières idées pour la ville.
Une candidature inédite
Cette candidature à une élection municipale dans une grande métropole après une carrière politique de premier plan dans un autre pays est inédite en Europe. Pour Manuel Valls, c’est un nouveau défi à 1 000 kilomètres de son fief électoral. Un nouveau départ aussi pour celui qui ne s’est jamais vraiment remis de sa défaite face à Benoît Hamon à la primaire de la gauche en 2017. Noyé dans le groupe des députés En Marche!, sans aucune influence sur le gouvernement, Manuel Valls a fini par être aux abonnés absents à l’Assemblée.
Rfi