Serigne Thierno Bousso ibn Serigne Affia Bousso, Khalife de la famille Bousso, a tiré sa révérence. Serigne Thierno Bousso, qui avait succédé à Serigne Ibrahima Bousso, il y a un an jour pour jour, a été rappelé à Dieu, ce vendredi 23 mars dans la soirée à l’hôpital Principal… Né en 1921, le défunt Khalife, père de Serigne Abo Bousso, est d’une grande érudition et d’un commerce facile. Il a toujours œuvré pour la concorde et l’unité de la famille Bousso. L’enterrement est prévu à Touba… Senego présente ses condoléances à la famille Boussobé et à toute la Oumma.
L’inspecteur d’académie (IA) de Kaffrine, Maba Bâ a fait état vendredi d’un taux de grève des enseignants de l’ordre de 78% pour le moyen secondaire et 57% pour l’élémentaire, dans la région.
‘’Notre académie a un fort taux de grève. Nous avons 78% pour le moyen secondaire et 57% pour l’élémentaire’’, a révélé M. Bâ qui s’exprimait au terme d’un atelier de partage axé sur les performances réalisées en 2017 conformément aux orientations PAQUET.
‘’Nous attendons le premier ministre qui est en train de parler aux syndicats pour voir la suite ’’, a-t-il dit, rappelant que dans le cadre du PAQUET l’état a injecté 3 milliards 700 millions de francs CFA dans la région de Kaffrine pour une bonne qualité de l’enseignement.
‘’L’école Sénégalaise est dans une impasse depuis quelques années. Il est temps que nous nous ressaisissons tous. Qu’il s’agisse des enseignants, des parents d’élèves, de l’état. Arrêter un peu et privilégier la concertation, éviter ces bras de fer inutiles qui n’ont qu’un seul perdant, c’est la société’’, a lancé, par ailleurs, le gouverneur de Kaffrine, Jean Baptiste Coly.
‘’L’état a investi beaucoup d’argent dans l’éducation. On ne tire pas profit de ces grèves. Il faut qu’on s’arrête et réfléchisse ‘’, a-t-il insisté.
‘’Je ne pense pas que la grève puisse continuer à régler les problèmes de l’éducation. Quelle que soit la confrontation, il y a toujours des possibilités de négociation. Il temps qu’on discute sincèrement et qu’on pose les problèmes’’, a encore suggéré M. Coly.
Pour lui, ‘’il y a ce qui est possible et ce qui ne l’est pas. Ce qui est possible doit être fait. Et ce qui est impossible doit être compris’’.
‘’L’école sénégalaise est malade. Nous sommes à la veille des congés du deuxième semestre peut être qu’à l’issue de ces congés tout le monde reviendra à la raison afin que l’école reprenne tranquillement’’, a-t-il souhaité.
APS