RENCONTRE MACKY –WADE : APR réponds à Babacar Gaye
Sous la dictée de son Secrétaire Général, Monsieur Babacar Gaye a souhaité publier un démenti relatif à de prétendues rencontres et/ou entretiens téléphoniques que son mentor Abdoulaye Wade aurait eus avec le Président de la République. Peine perdue : ceux qui connaissent l’homme Macky Sall, savent qu’il ne regarde jamais dans le rétroviseur.
Les conseils et avis de l’homme de la dévolution monarchique et du césarisme démocratique dont rêvait debout notre Jules César national, ne sauraient avoir un intérêt quelconque pour le démocrate Macky Sall qui a été élu Président de la République par les urnes, avec un score qui n’a d’égal que le dégoût charrié par la gouvernance de régression et de prédation du clan Wade.
Poussé par la névrose obsessionnelle pour l’avoir et le pouvoir du fils qui n’a jamais eu pitié de son vieux père, le mentor de Babacar Gaye a tout tenté pour frayer au clan un retour aux affaires, y compris en dirigeant à 92 ans une liste aux législatives de 2017, après leur défaite historique de 2012. Seul un fils indigne peut accepter cela de son père. Mais mal lui en prit car les sénégalais ne donneront plus jamais crédit au discours vertigineux de haine et de grand mépris qu’il a toujours éprouvé à l’endroit de nos institutions. L’on se souvient tous encore des lettres d’injures adressées par le père du temps de sa splendeur, au Président du Conseil constitutionnel, le haut magistrat Youssoupha Ndiaye.
Aujourd’hui le père dicte au porte-parole de ce qui reste de son parti, un texte où il s’arme de courage pour affronter les sénégalais et leur parler de valeurs démocratiques.
Notre vaillant peuple lui a déjà indiqué la porte de sortie pacifiquement et sans procès après un 23 juin 2011 de chaos et de cadavres dont il porte l’entière responsabilité au plan judiciaire. Le peuple lui a aussi pardonné ce mensonge d’Etat qui cachait sa nationalité française à laquelle il aurait du renoncer par respect de la Constitution. Le peuple lui a également pardonné sa loi Ezzan amnistiant le meurtre de Maître Babacar Sèye, vice-président du Conseil constitutionnel. Le peuple lui a enfin pardonné le meurtre de nos vaillants policiers brûlés vifs par sa milice sur le Boulevard centenaire de Dakar.
Abdoulaye Wade doit donc respect au peuple qui l’a honoré et lui a pardonné. Il doit aussi respect aux représentants que le peuple s’est librement choisis ainsi qu’aux institutions de la République.
A ses allégations, lui qui avait pourtant juré au peuple de ne plus jamais parler du Président Macky Sall, le Président de la République continuera d’opposer indifférence et pitié parce qu’il demeure dans le temps de l’action, un temps et une action dédiés exclusivement aux attentes et espérances de la nation.
Fait à Dakar, le 25 juillet 2018
Le Porte-parole Adjoint de
l’Alliance pour la République