Infosdakar.com
ActualitéRevue de la PresseUne

REVUE DE LA PRESSE DU VENDREDI 20 OCTOBRE 2023

1- L’huissier de justice et le mandataire de Ousmane Sonko éconduits à la DGE : Le collectif des avocats de Sonko appelle l’État au respect des décisions de justice…

Dans un communiqué lu à Dakaractu, le collectif des avocats de M. Ousmane Sonko a déploré le fait que » l’huissier de justice et le mandataire du sieur Ousmane Sonko chargé de récupérer les fiches de parrainage, aient été éconduits et empêchés d’accéder aux locaux » de la Direction générale des élections.

Ainsi, la défense de Sonko de marteler que » cet état de fait consomme la volonté de l’État du Sénégal de ne pas se conformer aux décisions de justice rendues par les magistrats ».

Avant d’ajouter par la même occasion que » Ce mépris à l’endroit de l’Institution justiciaire est conforme à la position de l’Agent Judiciaire de l’État qui, après le verdict du 12 octobre 2023, avait indiqué dans un communiqué rendu public qu’en dépit de cette décision, Ousmane Sonko ne peut être réintégré dans les listes électorales ».

Dans son communiqué, la défense de Sonko a réitéré que le » pourvoi en cassation projeté n’est pas de nature à suspendre l’exécution de la décision de réintégration ». Avant d’appeler le Président Macky Sall » à faire assurer l’exécution des décisions rendues par les Cours et Tribunaux… ».

2- Objets de Senghor mis aux enchères en France : Les fermes instructions données par Macky Sall

Le Président Macky Sall a donné des instructions pour que les objets du Président Léopold Sédar Senghor, mis en vente aux enchères en France, soient rachetés par l’Etat du Sénégal, informe Igfm.

En France, des bijoux et décorations militaires du Président Léopold Sédar Senghor sont mis en vente. Devant pareille situation, le Chef de l’Etat a donné les instructions pour la préservation de ces objets du Président Senghor, informe le ministre de la Culture Aliou Sow.

« Par devoir patriotique et pour préserver la mémoire et le patrimoine que constitue le Président Senghor, le Président de la République, Macky Sall, a-t-il demandé au Ministre de la Culture et du Patrimoine historique, en relation avec l’Ambassadeur du Sénégal à Paris, d’engager des discussions, par les voles appropriées, avec le Commissaire-priseur, en vue de permettre l’acquisition, par l’Etat du Sénégal, des objets mis en vente », lit-on dans le communiqué de presse du ministre.

Aliou Sow rappelle que la même mesure avait été prise par le Chef de l’Etat quand le véhicule du Président Senghor était sur le point d’être mis aux enchères en France. Depuis, les mesures idoines ont été prises par le Gouvernement pour acquérir et intégrer ledit véhicule au patrimoine de l’Etat du Sénégal, bloquant ainsi la procédure de vente aux enchères.

3- Hausse facture de Senelec : « C’est Macky qui a coupé la subvention de 100 milliards F Cfa », Ascosen

La question de l’augmentation des coûts de l’électricité suscite une vive inquiétude au sein des foyers sénégalais. Lors de son passage sur PressAfrik Tv, Momath Cissé, vice-président de l’Association des Consommateurs du Sénégal (Ascosen), a révélé que l’État a récemment supprimé une subvention de l’ordre de 100 milliards de francs CFA, sous la pression des institutions financières internationales.
M. Cissé a souligné l’urgence de rétablir cette subvention ou d’ajuster la tranche A, qui représente la tranche sociale, en étendant la couverture de 0 à 500 kilowatts. Cette mesure permettrait aux abonnés de la Senelec de bénéficier de conditions plus favorables. Selon lui, la limite de consommation de 0 à 150 kilowatts ne prend en compte que l’éclairage et un réfrigérateur. « Le Sénégal progresse, et en tant que pays émergent, la climatisation et le réfrigérateur ne devraient pas être considérés comme un luxe », a-t-il ajouté.

4- Justice : 244 personnes sont sous bracelet électronique au Sénégal

Le directeur adjoint des Affaires criminelles et des grâces et coordonnateur du Centre de surveillance électronique, Alassane Ndiaye, a révélé, ce jeudi, qu’au total, 244 personnes en conflit avec la loi portent actuellement le bracelet électronique au Sénégal, rapporte Senego.

Alassane Ndiaye a expliqué que le port du bracelet électronique permet de désengorger les prisons. « Nous sommes à 278 placements sous surveillance électronique. Et, parmi les 278 il y a 34 dépôts, c’est à dire des personnes qui en avaient bénéficié et pour qui la mesure a pris fin, on a enlevé et on a déposé le bracelet. Il reste donc présentement 244 personnes qui sont sous bracelet électronique », a déclaré le magistrat.

Alassane Ndiaye a signalé que parmi les 244 personnes qui portent actuellement le bracelet électronique au Sénégal, 207 sont en attente d’être jugées. « Soixante et onze personnes ont été condamnées, certaines d’entre elles sont dans les prisons et d’autres n’y étaient pas encore », a-t-il précisé, rappelant que le Sénégal dispose actuellement d’un stock de 1000 bracelets électroniques.

A Ziguinchor, « il n’y a pas de prisonniers qui portent le bracelet électronique », a-t-il relevé, notant qu’après cette formation, il y aura des décisions relatives au bracelet dans cette zone. Il a rappelé que la décision de faire porter à une personne un bracelet électronique appartient aux autorités judiciaires en application des textes. « Il y a des dispositions qui sont prévues par le code pénal (…) qui qui prévoient quand est-ce que une personne peut bénéficier d’un bracelet électronique », a fait savoir le coordonnateur du centre de surveillance électronique.

5- Assemblée nationale : Les listes des membres des commissions ratifiées

L’Assemblée nationale vient de ratifier, ce jeudi 19 octobre, les membres des 14 commissions. Cette ratification sera suivie de l’élection des membres de bureau pour chaque commission. Une élection qui se tiendra ce vendredi, renseigne Seneweb.

Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, présidant la séance de ce jour, a demandé aux différents membres de se présenter vendredi à la salle Joséphine Diallo du nouveau bâtiment, pour ce faire.

Conformément aux dispositions de l’article 35 du règlement intérieur, Amadou Mame Diop a rappelé que « le président de l’Assemblée et les membres du bureau ne peuvent être membres des bureaux des commissions ». En outre, « les 14 commissions, excepté celle des finances qui doit avoir 40 membres, celles des délégations et la Commission de comptabilité et de contrôle qui doivent toutes avoir 20 membres, les autres commissions doivent compter 30 membres », fait savoir le député Abdou Mbow.

À noter que « chaque député a le droit d’être membre de trois commissions au plus ».

Une fois les membres des bureaux de ces commissions élus, les parlementaires pourront se pencher sur le budget de l’État pour l’année 2024.

6- Actu internationale

  • Bénin : Un dialogue communautaire dans le Nord-Ouest pour enrayer le terrorisme

Un dialogue communautaire s’est tenu pendant deux jours cette semaine à Natitingou, dans le nord-ouest du pays. Organisé par l’Initiative mondiale contre la criminalité organisée (GITOC), il a réuni des participants des communes de Tanguiéta et Matéri : chefs religieux, chefs de villages, représentants d’associations de jeunes, de femmes, d’éleveurs et d’agriculteurs. Comme dans d’autres pays côtiers, l’objectif était de réfléchir aux impacts des économies illicites sur la vie de ces communautés, aux liens avec le terrorisme, et de réfléchir à des solutions pour y faire face, informe Rfi.

  • Guerre Israël-Hamas : Mobilisation importante en Algérie en soutien aux Palestiniens

Plusieurs milliers d’Algériens ont manifesté, ce jeudi 19 octobre, à Alger et d’autres villes du pays, à l’appel d’un groupe de partis et d’organisations, pour dénoncer « les crimes de guerre commis par Israël » à Gaza, informe Rfi. Lors de cette première marche autorisée depuis l’arrêt du Hirak, mouvement de contestation populaire, il y a plus de deux ans, les Algérois ont marché sur près de cinq kilomètres dans la capitale.

  • Eric Zemmour fait «un lien direct» entre Karim Benzema et l’attentat d’Arras : Le joueur va porter plainte

Karim Benzema va contre-attaquer. Le Ballon d’or 2022 va déposer dans les prochains jours plusieurs plaintes, à la fois contre le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, mais aussi contre Eric Zemmour, le leader de Reconquête, fait savoir ce jeudi 19 octobre son avocat, Hugues Vigier, à Libération.

Sur le plateau de l’émission Télématin où il était invité ce jeudi, Eric Zemmour s’est exprimé sur la récente prise de parole de Karim Benzema à propos de la Guerre Hamas-Israël. Dans une publication sur X (ex-Twitter), l’ex-international avait adressé «toutes [ses] prières pour les habitants de Gaza victimes une fois de plus de ces bombardements injustes qui n’épargnent ni femmes, ni enfants».

«Karim Benzema […], on sait qu’il a joué en équipe de France uniquement pour l’argent et les résultats sportifs. […] Il n’est pas français de cœur, il n’aime pas la France, il ne l’a jamais aimée, a notamment assené le chef de file du parti d’extrême droite Reconquête. Ce que je sais, c’est que c’est un musulman qui veut appliquer la charia et que la charia prévoit le jihad. Et le jihad, ça veut dire tuer Dominique Bernard.» Interrogé par le journaliste de France 2 sur le lien fait par l’ancien polémiste entre les opinions du footballeur et l’attaque à Arras, Zemmour enfonce le clou : «Absolument, je fais un lien direct.» Rapporte Seneweb.

7- Actu Sports

  • Real Betis : Youssouf Sabaly fait (déjà) son retour à l’entraînement et devrait être disponible ce week-end

Toutes les bonnes nouvelles sont bonnes à prendre pour le Real Betis et bien évidemment pour l’Equipe Nationale du Sénégal. Surtout quand elles concernent Youssouf Sabaly, à moins de trois mois de la CAN 2023. Victime d’une « lésion myotendineuse proximale du long adducteur de la jambe gauche » face à l’Algérie en septembre dernier, le joueur de 30 ans n’était pas censé revenir avant novembre.

Le latéral droit international sénégalais a pris part à l’entraînement collectif du Real Betis ce jeudi. Il pourrait être du déplacement à Getafe, samedi, renseigne Wiwsport.

  • Équipe Nationale – Né en Italie, Birahim Diousse (15 ans) renforce la sélection U17 !

Milieu offensif, Birahim Diousse (15 ans) est convoqué en équipe nationale U17 qui prépare la coupe du monde de cette même catégorie, informe Wiwsport.

Le pensionnaire de la Fiorentina (U16) va rejoindre la sélection de Serigne Saliou Dia dans quelques jours a appris wiwsport. La sélection sera en regroupement en Turquie et prépare la Coupe du Monde U17 (10 novembre – 2 décembre 2023). Alors qu’elle a reçu le drapeau national en début de semaine, le sélectionneur continue à étoffer son groupe devant prendre part à la compétition.

Né le 2 février 2008 en Italie, Birahim Diousse fait partie de la famille d’Assane Diousse qui a porté les couleurs de l’équipe nationale du Sénégal. Passionné par le football très tôt et inspiré par les membres de sa famille, Birahim Diousse a très tôt bénéficié d’un bon encadrement. C’est à l’âge de 12 ans qu’il a fait ses premiers tests avec Atlanta, Juventus Turin, Spezia et Milan AC. Mais il ne pouvait quitter la Toscane à cet âge-la. Ainsi, il a rejoint la Fiorentina ou il évolue maintenant depuis 3 ans.

  • L’entraîneur des malentendants se livre « Je n’ai jamais eu de salaire, je veux diriger l’équipe nationale U20 »

L’ancien défenseur international de la Jeanne d’Arc et de l’ASC Disso de Grand Dakar en National pop, Souleymane Jules Fomba s’est livré aux questions du quotidien Record. Évoquant ainsi ses conditions de travail à la tête de l’équipe nationale des malentendants qui le pousse à vouloir changer de cap.

Troisième lors des Championnats du monde 2023, l’équipe nationale des malentendants a encore fait une bonne impression. Pourtant, le coach de l’équipe nationale des malentendants, Souleymane Jules Fomba affirme n’avoir jamais été rémunéré. » Cela fait 1 an et 2 mois que je suis à ce poste mais je n’ai jamais eu de salaire, ni de prime de transport. Ça il est bon de le rappeler à l’opinion. Je ne touche rien » révèle-t-il, rapporte Wiwsport.

L’équipe nationale U20 est actuellement sans entraîneur depuis le départ de Malick Daf, Jules Fomba souhaite le succéder. « Mon souhait, c’est diriger l’équipe nationale des U20. Le poste est vacant. Je vais déposer d’ici vendredi mon dossier pour demander l’équipe. Je suis bosseur et je veux vraiment réussir quelque chose avec les U20. »

Sencaféactu