REVUE DE PRESSE DU LUNDI 07 OCTOBRE 2024
1- Audit des finances publiques : Bassirou Diomaye Faye salue ”l’esprit collaboratif” du FMI
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, salue ‘’l’esprit collaboratif’’ du Fonds monétaire international (FMI), à la suite de la publication des résultats provisoires d’un audit des finances publiques sénégalaises.
‘’Je salue l’esprit collaboratif du FMI, à la suite de la divulgation des résultats provisoires de l’audit des finances publiques du Sénégal [sur] la gestion 2012-2024’’, a réagi M. Faye dans un message reçu du Bureau d’information et de la communication de la Primature, parvenu à l’APS.
‘’Je réaffirme mon engagement ferme, comme je l’ai dit lors de ma prestation de serment, à faire du Sénégal un partenaire sûr et fiable’’, a-t-il assuré.
Des membres du gouvernement, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, ont dénoncé, jeudi 26 septembre 2024, à Dakar, la publication de ‘’données erronées’’ par leurs prédécesseurs, Macky Sall et d’anciens ministres, concernant les comptes publics du pays, la dette et le déficit budgétaire notamment.
Vendredi 4 octobre, la porte-parole du FMI, Julie Kozack, a assuré les autorités sénégalaises du soutien de l’institution financière à l’audit des finances publiques.
”Les autorités ont partagé les résultats de l’audit avec notre équipe. Nous travaillerons étroitement avec elles dans les prochaines semaines pour évaluer l’impact macroéconomique et définir les prochaines étapes”, a-t-elle affirmé.
2- Macky Sall officialise son retrait de son poste d’Envoyé spécial du Pacte de Paris
L’ancien chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a officialisé sa démission de son poste d’envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète expliquant avoir pris une telle décision par une volonté d’éviter tout conflit d’intérêt après qu’il a décidé de retrouver le champ politique sénégalais, six mois après son départ de la présidence.
Le président du Sénégal entre 2012 et 2024 l’a fait savoir dans une lettre en date du 4 octobre adressée au chef de l’Etat français Emmanuel Macron. Le dirigeant français avait nommé Macky Sall à ce poste dans la foulée de son départ de la tête de l’Etat sénégalais.
”Comme vous le savez probablement, les circonstances de la vie politique sénégalaise, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, m’ont amené à être investi tête de liste de la coalition Takku Wallu Senegaal pour les élections législatives prévues le 17 novembre 2024”, a écrit l’ancien chef de l’Etat sénégalais dans la lettre dont l’APS a obtenu une copie.
”Dans ces conditions, et pour éviter tout risque d’incompatibilité et de conflit d’intérêt, je voudrais porter à votre aimable attention que j’ai décidé de me mettre en retrait par rapport à mes activités d’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète à compter du 9 octobre, après le sommet de Hambourg sur la durabilité pour lequel j’avais déjà pris des engagements”, a ajouté Macky Sall.
3- Manipulation des chiffres des finances : L’Apr parle d’« accusations sans preuves »
L’Alliance pour la République (Apr) s’est prononcée sur le rapport d’audit sur la situation économique du pays, rendu public la semaine dernière par le Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement. Un document qui met en avant une supposée manipulation des chiffres des finances publiques.
L’Apr dénonce des « jugements » portés sans la certification de la Cour des Comptes, qui dispose d’un délai de trois mois pour valider les conclusions d’un tel document.
« Il est inacceptable que des accusations soient portées sans preuves tangibles, mettant ainsi en péril la confiance du public envers nos institutions », affirme un communiqué parvenu à Seneweb.
« Il est important de rappeler que la Cour des comptes est l’unique juridiction compétente pour évaluer la régularité des comptes et le bon usage des fonds publics. Or, la Cour des comptes ne se prononcera sur le rapport provisoire qu’après l’avoir soumis aux acteurs concernés, notamment les anciens ministres des Finances pour la période considérée, afin de recueillir leurs observations, dans le respect du principe du contradictoire, avant de rendre ses conclusions », ajoute la même source.
Les camarades de parti de l’ex-président Macky Sall ont ainsi salué « l’esprit de retenue des anciens ministres des Finances, objets des accusations injustes de la part du Premier ministre Ousmane Sonko », et condamné « son empressement à tirer des conclusions de ce rapport qui n’est que provisoire, alors que son processus de validation n’est pas encore achevé ».
Pour l’Apr, le chef du gouvernement « semble ignorer qu’en matière de gouvernance, la prudence, la retenue et surtout la discrétion doivent prévaloir dans l’exécution des missions régaliennes de l’État, vertus essentielles pour conduire notre pays, en quête d’émergence, vers un développement harmonieux et durable ».
Dans ce communiqué, les « Apéristes » ont, par ailleurs, déploré « un manque de respect flagrant envers l’administration de l’économie et des finances publiques ».
4- Gendarmerie de la Foire : 2 policiers et 1 Asp arrêtés pour une affaire de drogue
Des éléments du commissariat d’arrondissement de Grand-Dakar sont actuellement en garde à vue à la Brigade de la Foire. Il s’agit de deux (2) policiers et d’un (1) agent de sécurité de proximité (Asp).
Selon les informations exclusives de Seneweb, l’histoire est liée à une affaire de drogue de type Haschich.
Les limiers ont arrêté, hier samedi, deux (2) trafiquants de drogue dans leur secteur. Et, pour filer les membres du réseau, ils se sont rendus avec les mis en cause à Ouest foire.
Arrivés à hauteur de la station Shell, les policiers ont décidé de remplir le réservoir. Et, l’un des dealers en a profité pour prendre la fuite.
Informés de ce fait qui venait de se dérouler dans leur secteur, les gendarmes de la Foire se sont dépêchés sur les lieux. C’est ainsi que l’autre dealer a accusé les policiers des faits de chantage,
C’est ainsi qu’ils ont été tous conduit à la brigade, selon une source. Une enquête est ouverte.
5- Paiement des salaires des contractuels du PNDSS (ex Cobra, ex Jica, ex Gavi, …): Vers un sit-in national de protestation avec dépôt d’un préavis de grève
L’Alliance de Syndicats Autonomes de la Santé (Sutsas, SUDTM-SAT Sante/ D-CNTS Santé- SAT/ CL, And Gueusseum), a décidé d’aller vers un durcissement de la lutte relativement à sa plate-forme revendicative. » Jusqu’au 10 octobre courant, si les salaires des contractuels du PNDSS (ex Cobra, ex Jica, ex Gavi, …) ne sont pas payés de même que la motivation nationale du 3 ème trimestre 2024, un Sit-in national d’avertissement sera tenu le vendredi 11 octobre 2024 de 10h à 13h avec le respect des urgences et du service minimum, pour protestation contre cette situation plus que bizarre et injustifiable qui serait causée par un épuisement de la ligne budgétaire servant aux paiements des émoluments dès le mois d’août de l’année budgétaire », renseigne Dakaractu.
» Ce Sit-in national sera précédé d’un dépôt de préavis couvrant la période du 11 novembre 2024 au 11 janvier 2025 pour exiger du Gouvernement le paiement immédiat des salaires et accessoires de salaire des contractuels dus et leur sécurisation pour le reste de l’année ainsi que l’application des accords résiduels Gouvernement-And Gueusseum du 10 mai 2022 notamment le paiement des
augmentations de salaire aux contractuels des Etablissements Publics de santé et d’action sociale et ceux des collectivités territoriales en plus des accords du 25 mars 2022 Gouvernement-SUTSAS cosignés avec le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale », a-t-on ajouté.
De son côté, le SUTSAS d’enfoncer le clou. » Par ailleurs, consécutivement aux manœuvres de braconnage de données sanitaires orchestrées par le PNLP ainsi que le PEV qui va initier une campagne Rougeole rubéole, le SUTSAS demande aux camarades de continuer les activités de prévention tout en retenant toutes les données sanitaires conformément au respect des mots d’ordre de AND GUEUSSEUM jusqu’à nouvel ordre ». Ledit syndicat de fustiger » l’inertie du Gouvernement qui, depuis son installation, peine à appliquer le moindre accord et daigne ouvrir des négociations sérieuses et le rend responsable du réchauffement du climat social et de ses conséquences sur les populations en général et particulièrement les malades ».
Sencaféactu