Sédhiou : Les acteurs pour l’abandon de la mutilation génitale
Le réseau des jeunes de la région de Sédhiou avec les organisations partenaires a organisé fin novembre un atelier de formation de deux jours sur les mutilations génitales féminines et leurs conséquences mais aussi les mariages d’enfants. Ce programme qui est fiancé par option à travers le programme de soutien au Mouvement dirigé par l’Afrique (TGG ALM ) œuvre pour l’abandon de ces pratiques qui peuvent être source de complication dans la vie des femmes.
En effet lutter contre les mutilations génitales féminines (MGF) et les mariages précoces chez les filles était l’objectif de cette formation. Selon Louis Patrice Nakouye, coordinateur de projet pour le réseau des jeunes, ces deux jours sont organisés pour renforcer la connaissance des organisations partenaires en vue de les préparer à communiquer et à mener des actions pour mettre fin à cette pratique pour la santé et le bien être des femmes et des filles à Sédhiou.
Durant cette formation, les acteurs ont eu à présenter en images, toutes les formes de mutilation qui existe et leurs conséquences sur la santé des concernées.
Pour Kadiata Mbéngue, présidente du comite départemental pour la scolarisation des filles explique que les MGF, constituent un frein pour la scolarisation des filles et leurs épanouissement . » Dés fois, arrivées à l’âge de l’adolescence, elles peuvent rater 5 à 6 jours de cours par mois à cause des règles douloureuses dues à l’excision » explique-t-elle.
Quant à Habibatou Diallo , première adjointe au maire de Sédhiou, soutient cette initiative et demande l’arrêt de cette pratique pour le bien être des fiIles . « Il est temps de cesser ces genres de pratiques car ça n’existe plus dans les autres régions », ajoute-t- elle.
A la fin de cet atelier, les participants se sont engagés pour lutter contre les mutilations génitales féminines et à créer un monde où les filles pourront grandir en toute sécurité avec un accès libre à l’éducation.
Dieyneba Faye